L'expression abdominale doit être abandonnée !

L'expression abdominale doit être abandonnée !

C'est le verdict donné par la Haute Autorité de Santé (HAS), après que le Collectif Interassociatif Autour de la Naissance (CIANE) lui ait demandé de se pencher sur cette vieille pratique de l'accouchement.

Mais qu'est-ce que l'expression abdominale ?

Cette expression désigne le fait que la sage-femme vous appuie très fortement, voire sauvagement, sur l'utérus pour favoriser l'expulsion du bébé.

Non seulement que cette pratique est traumatisante pour les mamans, mais elle peut aussi entraîner des complications, rares mais graves.

Je connais plusieurs mamans ayant expérimenté cet usage lors de leur accouchement, cela les à vraiment traumatisé, le mot reporté par une maman est que l'expression abdominale est abominable !
(n'hésitez pas à laisser vos témoignages ci-dessous)

Lire ci dessous l'article du Monde consacré à ce sujet et les recommandations de la HAS:

Accouchement : ne pas appuyer sur le ventre
appuyer sur le ventre de la femme pour accélérer l'accouchement est une pratique qui doit être « abandonnée », a indiqué, jeudi 19 avril, la Haute Autorité de santé (HAS). C'est à la demande du Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane) que la HAS s'est penchée sur ce vieil usage.

Selon les experts, cette pratique, définie comme « l'application d'une pression sur le fond de l'utérus avec l'intention spécifique de raccourcir la deuxième phase de l'accouchement, allant de la dilatation complète du col de l'utérus à la naissance de l'enfant », entraîne « un vécu traumatique des patientes et de leur entourage » et peut être à l'origine de « complications, rares mais parfois graves ».

Cette manoeuvre, appelée « expression abdominale », reste « d'usage fréquent », alors qu'elle n'est « ni enseignée, ni codifiée, ni évaluée » et « très rarement répertoriée dans le dossier de la patiente », relève la HAS. Dans les situations qui nécessitent d'écourter la deuxième phase de travail, les experts recommandent le recours, en fonction du contexte de clinique, « à une extraction instrumentale (forceps, ventouses, spatules) ou à une césarienne ».

Sandrine Blanchard

http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-0,37-986050,0.html



ici, le texte de recommandations de la Haute Autorité de santé:
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/ea_-_synthese_des_recommandations.pdf